Le plaidoyer des bénéficiaires de subventions conduit à 57 changements politiques dans le domaine de l’éducation

Les rapports de cette année sont désormais disponibles, et nous sommes heureux d’annoncer que les bénéficiaires du programme Education Out Loud ont contribué à 57 changements politiques impressionnants, allant de l’augmentation des budgets consacrés à l’éducation à la planification inclusive, en passant par une « politique anti-coupe de cheveux » remarquable qui reflète une évolution progressive vers un environnement scolaire plus inclusif.

Partout où l’on regarde, on trouve des histoires inspirantes sur l’éducation : un enfant qui, contre toute attente, parvient à rester à l’école et à se construire un avenir meilleur ; un enseignant qui se donne à fond pour soutenir ses élèves ; une communauté scolaire qui se mobilise pour créer des opportunités là où rien ne semblait possible. Ces histoires sont très importantes, mais elles constituent souvent l’exception plutôt que la règle.

Un changement durable et généralisé dans le domaine de l’éducation se produit lorsque les gouvernements travaillent avec la société civile pour faire les bons choix politiques et les mettre en œuvre. C’est pourquoi Education Out Loud place le changement politique au cœur même de sa mission et pourquoi nous suivons ces changements chaque année comme l’un des principaux indicateurs de réussite du programme.

Cette année, nous sommes fiers d’annoncer que les bénéficiaires d’Education Out Loud ont contribué à 57 changements politiques, chacun d’entre eux nous rapprochant à sa manière de la vision d’une éducation de qualité pour tous.

« Nous sommes ravis de pouvoir aider les bénéficiaires à développer leur travail et à obtenir des résultats aussi impressionnants », déclare Kristina Weibel, conseillère en suivi, évaluation et apprentissage chez Education Out Loud. « Les 57 changements politiques documentés ne sont en réalité que la partie émergée de l’iceberg. Derrière chacun d’entre eux se cachent d’innombrables petites étapes, un plaidoyer persévérant et des progrès constants qui, ensemble, rendent possible un changement systémique. »

Les 57 changements politiques ont été réalisés dans 28 pays et couvrent un large éventail de domaines contribuant à des systèmes éducatifs plus inclusifs, plus sensibles au genre et plus équitables, qui répondent aux besoins de tous les apprenants, y compris les communautés les plus vulnérables et marginalisées.

The majority of the cases (24) are policies aimed at improving conditions and the quality of schooling, while 19 promote inclusion, and 14 focus on increasing education resources in general or for specific groups of learners.

Parmi les faits marquants, citons une augmentation salariale remarquable de 20 % et la mise à disposition d’un logement pour les enseignants qui acceptent d’être affectés dans des zones rurales au Ghana, l’élaboration de nouveaux plans pour le secteur de l’éducation au Yémen et au Samoa, et l’augmentation des budgets consacrés à l’éducation en Ouganda et au Sénégal. Au niveau municipal, plusieurs plans locaux d’éducation inclusive ont également été élaborés au Népal.

« Nous assistons à des changements significatifs qui correspondent aux priorités locales. Ces résultats confirment que le soutien à la mobilisation locale et à l’engagement citoyen, comme le fait Education Out Loud, est efficace pour créer un changement significatif », déclare Lars Udsholt, responsable du programme mondial chez Education Out Loud.

  • Au Ghana, l’organisme bénéficiaire OC2 School for Life a influencé une politique nationale connue sous le nom de « Teacher Dabre », qui prévoit une augmentation salariale de 20 % et de meilleures conditions d’hébergement pour les enseignants acceptant des postes dans les zones rurales. Cette politique tant attendue marque une étape importante vers la garantie d’une éducation de qualité dans les régions défavorisées, en rendant les postes d’enseignants en milieu rural plus attractifs et plus durables.
  • Aux Philippines, MultiplyEd, bénéficiaire d’une subvention OC2, a réussi à faire adopter une « politique anti-coupe de cheveux » au niveau scolaire. Si elle peut sembler mineure à première vue, cette politique est révolutionnaire en ce qu’elle favorise l’inclusion et permet aux élèves d’exprimer librement leur identité, créant ainsi un environnement d’apprentissage plus tolérant et plus favorable.
  • En Tanzanie, TENMET et HakiElimu, bénéficiaires de subventions OC1 et OC2, ont contribué à l’élaboration d’un plan national de réintégration. Cette politique nationale soutient le droit des filles à l’éducation en leur permettant de réintégrer l’école après une grossesse. Elle est le fruit d’années de plaidoyer et de collaboration entre les bénéficiaires et constitue une étape importante dans la promotion de l’égalité des sexes dans l’éducation.
  • Au Yémen, le bénéficiaire OC1 a contribué à l’élaboration du plan sectoriel pour l’éducation 2024-2030. Malgré un contexte fragile, la coalition, soutenue par l’ACEA, a participé activement aux consultations et a soumis des recommandations fondées sur des données factuelles. Cet engagement démontre le pouvoir de la société civile dans l’élaboration des stratégies nationales en matière d’éducation, même dans des environnements difficiles.
  • Au Népal, le bénéficiaire OC1 au niveau local a influencé le plan d’éducation local de la municipalité rurale de Barahatal (2025-2035). Ce changement de politique souligne l’importance du plaidoyer au niveau local et le rôle des acteurs locaux dans l’élaboration de plans d’éducation qui reflètent les besoins et les priorités de la communauté.
  • En Ouganda, le bénéficiaire OC2 CSBAG, dans le cadre d’un consortium, a plaidé avec succès en faveur d’une augmentation de l’allocation budgétaire au secteur de l’éducation et au programme de développement du capital humain (HCD). Ce changement de politique au niveau national reflète l’impact d’un plaidoyer soutenu et d’un suivi participatif du budget, garantissant que davantage de ressources sont consacrées à l’éducation.
  • Au Vietnam, le bénéficiaire de la subvention OC1 a influencé la décision 403/QĐ-TTg, publiée par le Premier ministre, qui approuve un plan d’éducation pour les personnes handicapées. Cette politique renforce les centres de soutien à l’éducation inclusive et les établissements d’enseignement spécialisé de 2025 à 2030, avec une vision à l’horizon 2050. Il s’agit d’une étape importante vers la garantie d’un accès égal à l’éducation et à l’apprentissage tout au long de la vie pour les personnes handicapées.
  • En Mongolie, le bénéficiaire de la subvention OC1 a franchi une étape importante avec l’adoption de la toute première politique globale et des lignes directrices pour la mise en œuvre de l’éducation bilingue. Cette politique nationale porte sur l’élaboration des programmes scolaires, la création de manuels et la formation des enseignants pour les enfants issus de minorités ethniques, reflétant plus de 15 ans de plaidoyer persévérant.
  • Au Mozambique, le bénéficiaire de la subvention OC1 a influencé l’instruction ministérielle GM/MEC/2025, qui réglemente les contributions de la communauté scolaire. Cette politique renforce le droit à l’éducation de base gratuite et traite des coûts cachés qui pèsent souvent sur les familles. Elle met en évidence l’utilisation stratégique du plaidoyer par le bénéficiaire pour promouvoir l’équité et la transparence dans le financement de l’éducation.
  • Au niveau mondial, la CME et la CLADE ont contribué à l’élaboration de la Déclaration de Fortaleza, qui comprend des engagements visant à favoriser une éducation transformatrice, à accélérer les progrès vers la réalisation de l’ODD 4, à investir dans l’éducation et à accélérer la coopération mondiale à l’horizon 2030.

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