L’atelier spécial qui s'est tenu à Nairobi, au Kenya, a débuté le 9 mai et a suscité une formidable conversation sur l'éducation qui s'est poursuivie jusqu'à la fin de l'événement, quatre jours plus tard. Les participants venaient de pays concernés par les projets OC3, notamment le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe, la RDC, le Liberia, le Mozambique, le Lesotho, l'Ouganda, le Kenya et la Tanzanie. Ils ont participé à l'événement dans l'espoir d'apprendre les uns des autres et de créer des réseaux et des synergies solides pour renforcer leur quête d'une éducation de qualité pour tous.

L'unité régionale de gestion de l'Education à Voix Haute à l’HESA a organisé cet événement pour s'assurer que le concept de synergie soit compris, discuté et mis en avant par les participants dans les pays ayant plus d'un bénéficiaire de subvention.

"Il s'agit de s'assurer que les bénéficiaires d'une subvention dans un pays peuvent effectivement comprendre ce que font leurs homologues afin d'identifier les domaines de synergie pour un impact maximal", a expliqué Richard Olong, le directeur régional du programme Education à Voix Haute à l’HESA.

L’Apprentissage, l'épine dorsale de l'Education à Voix Haute

Education à Voix Haute a l'intention délibérée de cultiver une culture d'apprentissage parmi les organisations de la société civile travaillant dans le domaine de l'éducation et de revitaliser la recherche et le plaidoyer fondé sur des preuves dans le secteur. La réunion avait donc pour but de présenter l'approche et les stratégies d'apprentissage d'Education à Voix Haute, mais aussi de reconnaître les progrès réalisés jusqu'à présent et d'identifier le potentiel de synergies accrues entre les partenaires.

"Ce fut une expérience d'apprentissage très enrichissante, la réunion m'a ouvert les yeux sur de nombreuses possibilités de plaidoyer national, régional et mondial pour promouvoir l'éducation des filles", a déclaré l'une des participantes, Aisha Bruce, directrice exécutive de HOPE Liberia.

Aisha Bruce a estimé que la réunion a permis de comprendre clairement la situation dans son ensemble et de voir comment toutes les pièces (OC1, OC2, OC3) s'assemblent.

"À mon retour, je suis impatiente de discuter avec mon équipe de la manière dont nous pouvons participer activement à l'apprentissage collaboratif et au partage d'idées sur les opportunités régionales et mondiales, le plaidoyer et le réseautage", a ajouté Aisha Bruce.

George Hamusunga de la Zambia National Education Coalition (ZANEC) a trouvé particulièrement utile que l’atelier offre une plateforme efficace pour le partage des connaissances et l'apprentissage des autres praticiens du plaidoyer pour l'éducation et la responsabilité sociale.

"J'étais loin d'imaginer que j'allais apprendre autant de choses de mes pairs. Étant donné que ces événements rassemblent des personnes très expérimentées dans la mise en œuvre de projets similaires aux nôtres, il n'y a pas de théorie. Les connaissances que vous obtenez décrivent des bonnes pratiques innovantes qui ont été testées et ont fonctionné dans leur contexte. Par conséquent, la pertinence des leçons que vous obtenez vous permet d'apprendre facilement et de les adapter à votre contexte."

Approches axées sur les résultats

Au cours de ces quatre jours, des sessions ont également été consacrées à la gestion adaptative, une approche qui permet aux équipes d'adapter les stratégies, les activités et les théories du changement aux évolutions de l'environnement opérationnel afin d'atteindre les objectifs généraux du programme. La principale conclusion est que les bénéficiaires doivent s'assurer qu'il y a une bonne analyse et une bonne documentation des changements contextuels, une communication et une recherche d'approbation sur les processus ou les activités qui doivent être modifiés, et ne pas simplement faire des changements unilatéraux sans respecter les processus appropriés au nom de la gestion adaptative.

Une autre session populaire a été le déroulement de l'agenda d'apprentissage et la présentation des collaborations d'apprentissage - une plateforme d'échange de connaissances et d'expertise entre les partenaires d'EOL. Pour que cela soit efficace, un comité de pilotage a été sélectionné pour diriger la collaboration d'apprentissage dans l'exécution des fonctions et des activités.

"L'événement était nécessaire, apprécié, réussi et a atteint les objectifs fixés", a déclaré Richard Olong, le responsable régional du programme au RMU-HESA.

"Les engagements pris en face à face sont très importants pour l'apprentissage, car ils permettent aux participants d'entrer en contact les uns avec les autres et d'apprécier ce que font les autres, et laissent du temps pour discuter réellement des stratégies employées et de la création de synergies. L'apprentissage ne passe pas toujours par la formation, les cours magistraux et le renforcement des capacités, mais un apprentissage plus précieux peut être obtenu en écoutant les expériences de ceux qui ont fait un certain travail et ont réussi ou échoué", a-t-il ajouté.

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