"Ensemble, nous devenons forts ; unis, nous pouvons éliminer les obstacles qui se dressent sur notre chemin".
- Cheik Mbow, directeur exécutif, Coalition des organisations de SYnergie pour la défense de l'éducation publique (COSYDEP).

Le portefeuille de l'unité de gestion régionale d'EOL en Afrique de l'Ouest et du Centre (RMU WCA) comprend 26 bénéficiaires des différentes composantes opérationnelles d'EOL (OC1, OC2 et OC3). Les bénéficiaires sont présents dans 20 pays de la région, et les représentants des différentes organisations et coalitions - certaines nouvelles, d'autres encore en train de s'établir - présents à l’atelier d'apprentissage régional ont démontré cette diversité. C'est la seule région de l’EOL comprenant des bénéficiaires de pays anglophones, francophones et lusophones.

En plus des bénéficiaires d’EOL de la région du WCA, étaient présents, des représentants des parties prenantes tels que Oxfam, la Campagne mondiale pour l'éducation (CME) et la Campagne du réseau africain sur l'éducation pour tous (ANCEFA), avec la participation virtuelle de l'unité de gestion mondiale (GMU) d'EOL, du Knowledge and Innovation Exchange (KIX), du Partenariat mondial pour l'éducation (PME) et de l'UNESCO.

Ceci a été la première réunion en présentiel de l'Education à Voix Haute (EOLWCA) depuis son lancement en 2020. Au cours de cette période, toutes les composantes d'EOL ont été déployées et démarré leur mise en œuvre. Des leçons ont été tirées et des changements réels ont été réalisés. Mais les interactions en ligne n'ont pas pleinement nourri l'un des objectifs fondamentaux d'EOL : informer et améliorer les pratiques des bénéficiaires de subventions EOL et des organisations de la société civile connexes afin d'accroître leur efficacité et leur impact stratégique sur les politiques dans le secteur de l'éducation.

La pandémie de COVID-19 et ses restrictions avaient laissé très peu de marge de manœuvre pour les voyages et les rencontres en présentiel.

Au fur et à mesure que l'atelier progressait et que les discussions avaient lieu, les organisateurs et les participants ont estimé que si les trois jours alloués à l’atelier étaient un bon début, ils n'étaient pas suffisants pour explorer pleinement les domaines de synergie possibles pour un apprentissage et un échange commun. Cependant, les participants ont été inspirés par les discussions de groupe et les expériences partagées par chaque pays et projet. 

"Nous avons appris d'autres façons de plaider, et comment nous pouvons organiser des apprentissages collaboratifs... Nous avons pris contact avec des membres d'autres composantes opérationnelles... Mais nous avons encore tellement à apprendre". 
- Braham Moumouni, Coordinateur de la Coalition Nationale des Associations, Syndicats et ONG pour l'Education Pour Tous au Niger (ASO EPT - Niger).

Malgré tout, l'événement a atteint son objectif dans le nombre de jours impartis et a été enrichissant. Des collaborations d'apprentissage ont été créées en fonction de domaines d'intérêt thématiques communs, des synergies ont été trouvées et des liens ont été établis entre les bénéficiaires travaillant dans les mêmes pays ainsi qu'entre les bénéficiaires de différents pays. Les participants ont confirmé cette réussite : 

"Les présentations ont été très inspirantes. Nous avons trouvé de nouvelles idées sur la façon d'augmenter ou de tirer parti de nos propres membres... Nous avons appris des stratégies que d'autres organisations utilisent pour attirer l'attention au niveau national. Nous avons même eu l'occasion de créer des réseaux entre nous et de former des collaborations d'apprentissage."
-    Wedadu Sayibu de School for Life Ghana,

Une culture et un espace ont été créés pour l'apprentissage croisé, l'échange et les efforts combinés. Un élan se dessine en faveur d'une société civile plus forte, mieux informée et plus présente aux niveaux national et international.  

Pour en savoir plus sur l'événement d'apprentissage régional d’EOL/WCA lisez le rapport publié